Cette première semaine de la campagne « Archivistes, héros et héroïnes de notre société » est consacrée à un enjeu majeur de notre société : l’empreinte environnementale.
Contrairement à l’image souvent véhiculée de la personne qui « garde tout », la réalité est tout autre : les professionnel·les de l’information trient, évaluent et éliminent une grande quantité de documents et de données. Car tout conserver est un non-sens — en termes de place (physique comme numérique), de budget, de temps… et surtout d’impact écologique. Face à la surproduction d’informations, ces expert·es jouent aujourd’hui un rôle essentiel dans la réduction de l’empreinte environnementale des organisations, notamment à travers :
- le réemploi de supports physiques lors de l’élagage de fonds d’archives papiers ;
 - le recyclage des documents en papier voués à être détruit (tout en en veillant à la sécurité des données) ;
 - la réduction des volumes numériques conservées par son institution.
 - la sensibilisation à une bonne gestion des documents
 
À l’heure actuelle, nous disposons de nombreuses études concernant l’impact environnemental du numérique qui parlent d’elles-mêmes : nos habitudes numériques ont des conséquences sur notre empreinte carbone.
Dans de nombreuses institutions, publiques comme privées, on conserve encore trop, trop longtemps, et sans tri : doublons, archives obsolètes, documents sans valeur… Parfois on garde ce qui devrait être détruit, et on détruit ce qui aurait mérité d’être conservé. C’est précisément là que les professionnel·les de la gestion et préservation de l’information interviennent. Par leur expertise, ils et elles rationalisent, hiérarchisent et gouvernent l’information en alignant les durées de conservation sur les besoins des équipes, les obligations légales et les véritables enjeux patrimoniaux — tout en proposant des processus clairs et, si possible, automatisés.
Ce travail profite à l’institution, à la société… et à la planète.
Pour mettre en valeur le travail des professionnel·les, Aksoni propose cette semaine :
- un retour d’expérience d’un clean up day mené par un service d’archives
 - un partage de ressources utiles sur l’organisation de cleaning day
 - l’engagement d’Aksoni et l’invitation à sa communauté à participer à l’édition 2026 du Digital clean up day
 - Des publications à relayer sur les réseaux sociaux
 
Pour en savoir plus sur chacune des actions, suivez nos réseaux sociaux Facebook et Linked’in et ce blog dans les jours qui suivent — et participez vous aussi à cette campagne !