Cette dernière semaine de notre campagne de novembre sera consacrée à la thématique du patrimoine. Tout au long de cette campagne, nous avons rappelé la diversité des rôles exercés par les archivistes et les gestionnaires de l’information. Si la dimension patrimoniale des archives est la plus évidente pour le grand public, elle mérite néanmoins un éclairage particulier.
On l’oublie parfois, mais l’accès au patrimoine est un droit culturel. Comme l’affirment la Convention de Faro et la Déclaration de Fribourg, chacun et chacune doit pouvoir accéder, participer et transmettre ce qui fait sens pour lui. Faire patrimoine, c’est reconnaître ce qui compte, interroger ce qui nous a été transmis et construire un héritage commun, vivant et inclusif. Notre héritage culturel se façonne, au fil des ans, par nos choix et nos actes. Nous en sommes tous et toutes les co-auteur·rices, et il est de notre responsabilité d’en prendre soin.
Entre le matériel et l’immatériel, les archives et l’information constituent une part essentielle de ce patrimoine. Les archivistes et les gestionnaires de l’information jouent un rôle clé en veillant à la conservation, à la préservation et à la valorisation de cet ADN culturel.
Ils et elles n’agissent pas seuls. Les professionnel·les des archives et de l’information s’inscrivent dans un réseau associatif et culturel dynamique : centres culturels, opérateurs d’éducation permanente, bibliothèques, centres d’expression et de créativité, acteurs socioculturels, etc. Ensemble, ils contribuent à une écologie culturelle garante de participation, d’inclusion et de pouvoir d’agir, qui est malheureusement aujourd’hui malemenée (voir socioculturel.be)
Dans ce maillage, les archives apportent la trace, la légitimité et la mémoire, permettant à chacun de dire : « Nous avons existé, nous avons compté, nous faisons partie de l’histoire. »
Les archives ne sont pas seulement des collections de documents : ce sont des espaces vivants, citoyens et démocratiques. Elles permettent à chacun de participer, de comprendre et de transmettre. Protéger et valoriser les archives, c’est affirmer que le patrimoine appartient à toutes et tous, et que chacun a le droit de le faire vivre et de s’en emparer.
Pour célébrer et mettre en valeur notre patrimoine archivistique et celles et ceux qui en prennent soin, Aksoni propose cette semaine :
- Une mise en lumière d’archives “coups de cœur” et de professionnel·les, sélectionnées parmi une multitude d’acteurs qui font vivre ce patrimoine au quotidien : archives publiques, archives privées et utilisateurs.trices
- Des chiffres clés autour de cette thématique.
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